La Fureur de lire

Elle propose plus de 80 événements, dont une quinzaine hors les murs ; 20 performances ; des expositions et des ateliers sur le thème « les lettres ont du caractère » ; une quarantaine de rencontres pour les classes du DIP ; un atelier professionnel sur la durabilité dans un cadre festivalier ; une dizaine d’écrivain-e-s venu-e-s de l’étranger (d’au moins quatre continents), une trentaine de Suisse ; 19 lauréat-e-s d’un concours qui a permis aux acteur·ice·s de la scène romande de montrer leur créativité ; une collaboration avec plusieurs associations, pour rappeler l’importance du livre comme lien social ; un jukebox participatif pour faire entendre les envies du public. Kamel Daoud ouvre le festival : il est l’un des invités de notre focus Algérie qui se déploiera sur toute la Fureur. Des prix suisses de littérature – Eugène, Anne-Sophie Subilia, Frédéric Pajak – présentent leurs textes dans des lectures-performances. La soirée techno-catastrophe du vendredi se prolonge en nocturne musicale. Samedi commence féministe avec Azélie Fayolle et se termine poétique avec Greg ou rien. Ce qui n’empêche pas de parler de poésie féministe avec Nancy Huston. Dimanche, on brunche avec Akira Mizubayashi, on décortique Alger avec Mustapha Benfodil et Salah Badis, on passe par la Dordogne d’Elisa Shua Dusapin et la Croatie d’Ante Tomic, et on croise même des booktokers. Les enfants profitent tout le weekend de la cabane aux livres, d’ateliers et d’animations, tandis que les soirées à la Maison Rousseau et Littérature accueillent les jeunes, avec du rap et la visite d’un écrivain fantôme. Il y en aura pour tous les âges et pour tous les goûts. N’hésitez pas à faire une pause aux bars/librairies de nos lieux centraux, avant de repartir à la découverte. Maud Mabillard, programmatrice